Matériel de voyage

Je me rappelle de mon premier départ. J’avais dix-neuf ans et je partais pour six mois à Montréal, avec mon ‘’chum’’ de l’époque. Je m’envolais avec une valise énorme de vingt kilos d’indispensables. À l’époque, ça me paraissait tout à fait normal, j’étais loin d’être une backpackeuse. Je n’avais aucune velléité d’aventurière, je partais juste vivre quelques mois au-delà des frontières de l’Europe. Donc voilà, j’ai tout pris. Au moment de rentrer, je tirais trente-deux kilos sur des roulettes. En somme, le poids que je pesais à douze ans. Je me suis démonté les bras, ai dû acheter un autre sac, l’ajouter en soute. Je hurlais sur les employés pour une raison qui m’échappe aujourd’hui. Stressant, inutile, pas pratique, honteux.

En 2015, je voulais voyager en sac à dos. Pour la première fois je partais seule, en auto-stop, sans argent et avec un sac que j’allais porter sur moi la plupart du temps. Je me rappelle qu’à cette époque, le matériel était ce qui m’obsédait le plus. Le plus performant, le moins lourd, celui qui couvrirait le plus de ‘’au cas où’’, et souvent le plus cher en gage de qualité. Au final, j’ai juste dépensé des fortunes inutilement.

Depuis deux ans, mon sac à dos a beaucoup évolué et est de plus en plus minimaliste. J’arrive à un poids total de 7 kilos dans un sac de 25 litres, pour un voyage au long cours, avec un ordinateur et de quoi dormir dehors.

Avant mon premier départ, je lisais beaucoup les blogs de voyages pour compléter mon matériel. Il me paraît donc naturel de vous donner la liste du mien aujourd’hui. Mais avant ça, j’aimerais vous passer un petit message qu’il n’est pas coutumier d’entendre sur les autres sites : détendez-vous ! Ça va aller, si vous faites faux, si vous ne pensez pas directement à tout, il y aura moyen de se réajuster en route. Vous n’allez pour la plupart pas vous retrouver directement seul au milieu de l’Himalaya avec le contenu de votre sac à dos comme seul moyen de survivre. Ça va aller… Je vous jure ! Les gens vivent là où vous allez voyager et généralement, vous y trouverez du matériel bien moins cher et tout aussi bien.

Notez bien que mon sac à dos est actuellement utilisé pour voyager dans des pays plutôt chauds, au grand minimum 20 degrés la journée. Il est optimal pour se déplacer rapidement et être porté par une fille de mon micro-gabarit durant des heures. Et c’est mon sac. Même si certaines astuces pourront vous servir, il est adapté à mes besoins et envies uniquement.

Je tiens aussi à préciser que c’est le matériel que j’utilise vraiment et que j’ai acheté sans aucun sponsor. Je ne suis affiliée à aucune marque, je vous mets les liens de différents articles en ligne pour vous faciliter la vie, mais je vous encourage à vous les procurer de seconde main ou dans des magasins spécialisés.

Mon matériel de voyage :

 

Mes sacs :

Mon fidèle compagnon, le Synapse 25 de chez Tom Bihn.

Il coûte d’origine 200 USD, mais avec les frais de port et de douanes, il m’a coûté environ 250 euros. Ça a été un petit investissement, mais je ne le regrette pas une seconde. C’était il y a bientôt trois ans et il n’a pas pris une ride. Je suis convaincue que c’est le meilleur sac pour voyager.

Je ne comprendrai jamais comment il est possible de faire entrer autant de choses dans ce sac… Son grand avantage est d’être conçu avec des poches qui ne se chevauchent pas, donc même si je le remplis au max, il n’a pas l’air spécialement volumineux. L’aspect final rend vraiment bien, je passe plutôt inaperçue avec, ce qui n’est pas le cas de tous les sacs de voyage. J’ai décousu l’étiquette avec la marque, il est un peu tâché et loin d’attirer la convoitise.

Ce sac est parfaitement solide, après plus d’un an et demi d’utilisation non-stop (sur trois voyages), je n’ai toujours pas de soucis avec les fermetures, le tissu ou les sangles. Pourtant je ne suis pas douce, croyez-moi. Il est confortable, avec une ceinture autour de la taille et un renforcement dans le dos. Le poids du sac à vide est de 770 grammes, ce qui fait gagner sur le poids total.

Il y a plusieurs couleurs dispos, j’ai préféré un gris discret. C’est bien d’être discret. Je n’ai pas ajouté d’accessoires au sac, mais il y a plusieurs customisations possibles, par exemple on peut le commander avec une lumière ou une pochette pour ordinateur adaptée au sac.

Le seul inconvénient que je lui trouve, qui est un détail mais peu pratique au quotidien, est le manque de poches latérales pour ma gourde. J’ai créé un système avec une accroche sur la poignée du sac, mais je pense que je vais coudre une poche prochainement.

Il existe aussi en plus grand dans d’autres designs, mais du coup il coûte aussi plus cher. 25 litres ça fait juste, mais ça me force à ne pas m’encombrer. Encore une fois, ce sac est surprenant, j’oublie souvent qu’il ne contient que 25 litres et je me sens comme Mimie Mathy qui sort des objets improbables de son petit sac. La preuve en images !

 

SAC ADDITIONNEL PLIABLE NEWFEEL POCKET

Je m’en sers comme sac d’appoint, si d’un coup j’ai plus de matériel à transporter, par exemple quand je récolte de la nourriture ou que l’on me donne des livres. Sinon il est plié dans mon sac. Il pèse 55g, peut contenir 17L et m’a coûté 2.99 Euros chez Décathlon. Ils sont relativement solides, ils me tiennent environ 1 an d’utilisation quotidienne avant de se trouer, ce qui pour le prix est vraiment pas mal.

SACOCHE PHOTO

Sacoche Lowepro Nova Micro, toute simple que l’on m’a donnée. Ma caméra y entre juste, elle est plus pratique que mon vrai sac à caméra, même si elle n’est pas étanche. Elle est un peu moche et date du siècle dernier, du coup elle ne fait pas vraiment rêver les voleurs.[/vc_column_text][vc_column_text]

Les chaussures :

Une paire de DOC MARTENS

 

J’ai longtemps cherché une paire de chaussures qui serait un hybride entre voyage et ville, qui mixerait confort, style et solidité. Pour moi, c’est les Doc Martens. J’ai acheté les miennes dans une brocante il y a trois ans, pour 50 euros, et je les porte encore. Elles sont en cuir, très solides et assez larges pour y mettre mes semelles orthopédiques.

Je les utilise aussi en trek, j’ai marché plusieurs centaines de kilomètres avec, et elles sont plutôt confortables. Elles ne tiennent pas vraiment les chevilles, mais c’est ok. Je déconseille fortement les chaussures de randonnée en voyage, sauf si vous allez en faire tous les jours. C’est moche, ça prend de la place, ce n’est pas pratique, c’est lourd… Les chaussures de trail peuvent être un bon hybride aussi, mais pas aussi chouettes à porter en ville que des Docs.

Je pense vraiment que c’est l’idéal. N’importe quelle bottine en cuir marche aussi, il faut juste qu’elles soient solides. Le seul défaut que je trouve au modèle est qu’il s’agit de Chelsea boots, donc une partie du cuir est remplacé par du tissu sur les côtés, ce qui rend la chaussure perméable à l’eau. Je ferai en sorte de choisir la prochaine paire uniquement en cuir et bien fermée.

Une paire de TONGS

Basiques et de basse qualité, elles coûtent 5 euros dans un supermarché et me durent environ une année. Je les ai prises avec des paillettes, ça fait joli avec ma robe.[/vc_column_text][vc_column_text]

Objets hybrides :

Il y a beaucoup d’objets dans mon sac qui ont plusieurs fonctions, c’est mon secret pour voyager léger :

Un paréo

Qui me sert de paréo, mais aussi de serviette de bain et de plage, de foulard, de robe ou de n’importe quel habit, de couverture légère, de protection pour le soleil, de châle, de sac à linge sale et de masque de nuit (si je ne l’utilise pas déjà comme couverture). Si vous êtes un homme et ne voulez pas acheter un paréo, préférez un sac à viande, une serviette microfibre et une casquette. Non, mais arrêtez de faire vos gonzesses, achetez un paréo ! Il m’a coûté 10 euros.

Une grande écharpe en polaire

Qui me sert d’écharpe quand il fait froid. Mais aussi de couverture (confort jusqu’à 15 degrés), et surtout de pull. C’est mon seul haut chaud, je m’enroule dedans et ça fait un pull. Il me sert aussi comme oreiller (si je ne l’utilise pas déjà comme couverture). Elle m’a coûté une vingtaine d’euros chez Zara l’année passée.

Une bâche

Qui me sert de bâche pour protéger mon hamac de la pluie, mais aussi de K-way, de protection pour mes sacs et de récupérateur d’eau en nature.

De l’huile de Coco

Je m’en sers principalement comme dentifrice (avec des HE de menthe poivrée et de Tea Tree). Mais aussi comme masque capillaire (surtout pour les pointes), démaquillant, déodorant, crème à raser et après rasage, huile de massage (avec HE de menthe poivrée), anti-démangeaison pour les piqûres de moustiques, et pour remplacer n’importe quelle huile ou beurre en cuisine. Je la mange aussi, si je meurs de faim.

Un Hamac avec moustiquaire

Quand je dors dans la nature, c’est dans un hamac. J’ai choisi le modèle Expedition Asym Zip, de la marque Hennesy Hammock à 169.95 USD + presque 100 USD entre le port et les douanes. C’est un coût qui est finalement vite rentabilisé. Je l’ai acheté pour mon tour du monde il y a huit mois, et il est comme neuf. Il m’a été livré avec la bâche dont je parle plus haut.

Vêtements :

Les vêtements en voyage, c’est tout un débat. Pendant plusieurs mois, je n’ai porté que des habits ‘’techniques’’, souvent en laine de mérinos. Alors ok, c’est pratique : ça ne pue pas, ça sèche vite et ça a une longue durée de vie. C’est parfait pour un voyage de plusieurs mois. Mais quand on prévoit de voyager plusieurs années, on en a vite marre des vêtements pratiques. J’ai donc choisi des habits que j’aime, tout en gardant deux pièces en Mérinos. Presque toutes les femmes du monde ont dans leur dressing des vêtements qu’elles ne mettent plus, quand j’en ai marre des miens, je les échange contre les leurs.

  • Un jean Freeman T. Porter, le modèle Alexa, en noir. Je l’ai acheté il y a cinq ans à Maniak à Lausanne, avec mon rabais d’employée. Il m’a coûté une cinquantaine d’euros. Il a tenu jusque-là et m’accompagne dans tous mes voyages. Il commence à être usé, mais je vais le finir avant d’en acheter un autre. Je pense que pour le prochain, j’investirai dans un Outlier, j’entends beaucoup de bien sur cette marque.
  • Un short Kalenji acheté 8 euros chez Décathlon.
  • Une robe noire, assez jolie, plutôt courte mais super confortable. Je la porte dès qu’il fait chaud, soit presque tous les jours. C’est un cadeau de ma copine Val qui travaille dans un vide dressing en Guadeloupe. Elle est donc de seconde main, ce qui me plaît encore plus.
  • Un legging en laine Merinos de la marque IceBreaker, le Vertex 260 Midweight. Il vaut normalement 90 euros, mais je l’ai acheté à moitié prix en soldes. Du coup, ce n’est pas tout à fait ma taille, mais ça passe. Je le porte sous mon jean s’il fait froid, la nuit quand je dors dehors, ou quand je fais du stop en robe.
  • Un petit pull léger mais chaud, IceBreaker aussi, acheté dans les cinquante euros il y a deux ans.
  • Un débardeur noir de chez H&M, acheté 7 euros il y a plus de cinq ans.
  • Deux T-shirt bleus, un de sport acheté chez Décat une dizaine d’euros, et l’autre que l’on m’a offert, très joli de chez Promod.
  • Deux paires de chaussettes en laine mérinos. Une courte et légère, l’autre longue et en laine.
  • Cinq culottes, qui me servent aussi de bas de maillot de bain.
  • Un soutien-gorge en tissus (sans armature). Un soutien-gorge normal, auquel j’ai enlevé le rembourrage pour y cacher mon argent si j’en ai. Une brassière de sport de chez Décathlon noir, toute simple, qui me sert en trek mais aussi comme de haut de maillot de bain.

 

 Produits d’hygiène et pharmacie :

Un savon solide. J’ai fabriqué un savon solide avant le départ et en ai utilisé environ la moitié (je vous jure que je me lave pourtant !) Je l’ai fabriqué avec de l’huile de coco, de la soude caustique et de l’eau. Il y a plusieurs bonnes recettes sur Google, pour moi c’était un premier essai et ça a très moyennement marché. La consistance est bizarre, mais bon, ça nettoie. L’idée était de polluer le moins possible en me lavant dans la mer ou les rivières, et donc ne rien acheter de chimique. Je m’en sers aussi pour laver mon linge.

Avant ça, j’utlilisais le savon du Dr. Bronner qui est super et multi-usage. Il paraît que l’on peut s’en servir pour tout, mais je déconseille vivement de l’utiliser pour les cheveux et les dents.

Une grosse bouteille d’huile de coco que je fabrique moi-même ou que j’achète (suivant où je me trouve). Si je l’achète, une bouteille de dix euros me dure environ trois mois.

Un flacon d’huile essentielle à la menthe poivrée et un autre de Tea Tree. Avec ça, je soigne à peu près tous mes bobos.

Une brosse à dents et un dentifrice que je fabrique moi-même, avec mes huiles essentielles et celle de coco. Ça marche plutôt bien. Je crois qu’on est un peu des psychopathes avec nos dentifrices, on en met souvent quinze fois trop et les dentistes affirment que le brossage est le plus important. J’ajoute à ça du fil dentaire et je n’ai aucun problème de dents.

Une brosse à cheveux

Un mascara, un crayon noir et un petit rouge à lèvres (qui me sert aussi de blush).

Un petit miroir de poche

Une cup menstruelle

Deux lames de rasoir, une pince à épiler, un ciseau à ongles

Un coton tige éco, réutilisable en bambou (oui, ça existe)

Beaucoup de boules Quies, parce que je les perds tout le temps.

Beaucoup d’élastiques à cheveux, pour les mêmes raisons.

Cinq pipettes eau oxygénée, cinq compresses stériles, un mètre de papier collant pour sparadrap

Cinq pastilles stérilisant d’eau

Un bandage

Médicament personnel pour mes reins

Une dizaine de Dafalgan

 

Objets pratiques :

Un bon couteau. Le mien est un Lynx Lumberjack carbon de la marque finlandaise Marttiini. On me l’a offert avant le départ, mais il coûte 30 euros sur leur site web. Il est idéal, super solide, il taille le bois, me sert pour le poisson et vient avec une pochette en cuir qui s’attache à la ceinture. La lame fait 10 cm en acier carbone.

Une Pierre à feu, cadeau aussi. Un briquet pour quand j’ai la flemme d’utiliser la pierre.

Quelques mètres de ficelle (toujours utile)

Une lampe frontale

Une gourde de 1 litre

Une chasuble à accrocher pour que l’on me voit sur la route, au cas où je fais du stop le soir.

 –

Love – Inspiration :

MIMOU, le plus indispensable des compagnons de route.

Un carnet A6 et trois stylos qui marchent. Je m’en sers pour les petites notes quotidiennes, les adresses et comme agenda.

Des photos de mes proches et d’endroits que j’ai visités dans ma vie. Pour les partager avec les gens que je rencontre, ou les regarder quand j’ai le spleen.

Des lettres et de mots doux écrits par mes proches et amis.

Une pochette avec tous mes grigris.

Pendant deux ans j’ai voyagé avec un Harmonica, mais il y a deux mois je l’ai offert à une petite fille qui voulait apprendre. Vu comme je jouais, j’imagine que c’est mieux pour tout le monde.

 

Vidéo :

Pendant longtemps j’ai cherché une caméra robuste pour me suivre en voyage. J’ai testé plusieurs Go-pros, mais c’est rare qu’elles survivent à six mois de route. J’ai dit robuste ! J’ai testé un hybride, mais le son était mauvais et la stabilisation pas terrible non plus.

Mon meilleur ami travaille dans l’image et m’a offert son ancienne caméra après en avoir acheté une plus moderne. J’ai donc hérité d’une Sony PXW-X70.  Elle me plait parce qu’elle est solide, elle résiste notamment à l’eau si je ferme le boitier. Le stabilisateur est super, il y a aussi une prise micro XLR.

Niveau pratique elle est idéale parce qu’elle contient une mémoire interne et deux batteries qui, pleines, me permettent une autonomie de 24 heures non-stop. Ça change de ma GoPro qui tenait deux heures ! L’inconvénient est le poids de 1400 gr et la taille plutôt encombrante, surtout avec le micro. Le chargeur est immense aussi. Et puis, ce n’est pas aussi rapide à dégainer qu’une GoPro ou qu’un smartphone.

Cette caméra m’a été offerte, donc je ne me suis pas posé plus de questions que ça, mais si demain je devais acheter un appareil, je pense que je rechercherais un bon hybride ou même… Vous allez me frapper… Un bon Smartphone. Ouf, c’est dit. Cette caméra est superbe, mais elle vaut environ 1500 euros, je n’aurais clairement pas eu les moyens de me la payer et je n’ai pas forcément besoin d’une qualité pareille pour mes petites vidéos. Mais vu qu’elle est là, je m’en sers avec plaisir 😊

Pour aller avec mon attirail vidéo, j’ai une carte mémoire de 128 Go et un disque dur d’ 1To. Ça m’a coûté environ 200 euros il y a trois ans.

 

Multimedia :

Un MP3, avec son chargeur et des écouteurs. Le mien est tombé à l’eau, littéralement, mais un de mes amis m’en a envoyé un nouveau. Il traverse actuellement l’Atlantique et rejoindra mon matériel tout bientôt.

Une liseuse Kindle Paperwhite et un câble USB pour la charger.

C’est un achat que j’ai fait avant le tour du monde, après des années à crier sur les toits que jamais, au grand jamais, je ne lirais un livre virtuel. Finalement, si. J’aime toujours mieux les livres papier, mais il n’y a pas à dire : la Kindle en voyage, c’est pratique. J’ai des dizaines de livres que j’ai achetés avant le départ, il y a aussi quelques œuvres gratuites. Un des grands avantages de la liseuse est sa batterie qui dure des semaines. J’ai lu toute la transatlantique sans la charger une seule fois.

Elle m’a coûté 129 euros chez Amazon. C’est la première fois que j’achète sur ce site pour des raisons éthiques, malheureusement je n’ai pas eu le temps de faire autrement. Je vous invite à l’acheter dans un vrai magasin, il en existe aussi des moins chères. Par ailleurs, sachez que tous les achats de la Kindle doivent être faits sur Amazon. Ça refroidit pas mal.

J’ai quand même bien souvent des livres papier avec moi. Je les trouve dans les box à livres, où on me les donne. L’un n’empêche pas l’autre !

Un adaptateur mondial, indispensable si vous faites le tour du monde. Par contre, si vous voyagez dans une région en particulier, privilégiez l’achat d’un adaptateur local. Un adaptateur mondial pèse quand même vachement lourd et n’est pas forcément nécessaire.

Une batterie externe. La mienne est morte en quelques semaines, mais elle n’était pas de très bonne qualité. Je vous conseille d’en acheter une si vous avez plusieurs objets à charger. Pour ma part, il n’y a que le MP3 que je charge régulièrement, ça ne vaut donc pas le coup que j’en rachète une.

Un ordinateur portable. J’ai longtemps hésité à prendre un ordinateur avec moi, pour des raisons d’encombrement, de valeur, de fragilité. À la base, je suis partie sans. Mais je me suis vite rendu compte que ça me serait indispensable, parce que je suis quand même blogueuse. Et parce que je n’ai pas non plus de Smartphone. J’ai acheté le mien d’occasion il y a six mois, 50 euros en soldes dans un Cash Converter, et il marche toujours très bien. J’ai dû me faire à un clavier espagnol, le son et la caméra sont terriblement mauvais, il est un peu cabossé et lent, mais je m’en sers surtout pour écrire, donc ça va. C’est un Acer Aspire One Cloudbook AO1-131, il pèse 1.2kg et l’écran fait environ 11 pouces. Vu le prix, il est largement rentabilisé. Si on me le vole ou me le casse, le deuil sera vite fait.

J’avais aussi testé le combo tablette et clavier externe, mais je n’aimais pas du tout l’ergonomie d’écriture. Donc voilà, pour 500gr de plus, je privilégie un vrai petit ordinateur.

 

Autre :

Un dictionnaire de conversation en Espagnol de chez Harrap’s.

Absolument indispensable. J’avais la même édition pour l’anglais il y a deux ans, et grâce à ce livre et à l’immersion, j’ai appris à parler anglais en seulement deux mois. J’avais aussi l’édition Russe lors de mon voyage en Transsibérien. Lonely Planet a son édition aussi, mais j’aime mieux celle-ci, question de goût.

Mes lunettes de vue de mauvaise qualité, parce que je ne mets plus d’argent dans mes lunettes. Chaque année je les perds, ou je les casse, ou je les oublie dans un bus aux Philippines. Du coup, je prends les moins chères de chez Fielmann (en Suisse) et si elles me tiennent une année, je suis contente. Si elles ont une marque, je la gratte avec mon couteau. Je n’aime pas les marques. J’ai toujours l’ordonnance de l’ophtalmologue au cas où j’ai besoin de nouvelles lunettes sur la route. Les miennes tiennent encore, mais je suis tombée dessus durant un trek dans la jungle, du coup elles sont vraiment tordues et un des verres est très rayé. Mais je les garde jusqu’à ce qu’elles ne soient vraiment plus utilisables.

Une paire de lunettes de soleil. Je ne mets jamais de lunettes de soleil d’ordinaire, parce que j’ai toujours mes lunettes de vue. Et aussi parce que j’aime mieux voir les vraies couleurs. Mais cette année, j’en ai une paire. En fait, en arrivant aux Antilles, j’ai rencontré un chouette garçon qui a passé une heure à me raconter les problèmes de cornée de sa grand-mère pour me convaincre de porter des lunettes. Après son joli monologue, il m’a offert les siennes. Leur design est vraiment drôle, et j’aime beaucoup cette anecdote, du coup je les garde. Mais je ne les ai portées que deux fois en cinq mois. Je les garde surtout par amitié. 😊

J’ai une pochette à lunettes et un bout de tissus pour les nettoyer aussi.

Passeport + Carte d’identité. Les deux renouvelés il y a trois ans.

Et deux mousquetons, parce que ça sert toujours pour accrocher des choses.

Mon sac à dos principal pèse environ 7 kilos et ma sacoche photo 1.5 kilo.

En tout, mon matériel vaut près de 1’300 euros. Il y a beaucoup d’objets que j’utilisais déjà avant de voyager ou qui m’ont été offerts. Disons qu’en trois ans, j’ai dépensé environ 1’000 euros de matériel. En général, chaque année, j’achète une nouvelle partie de mon équipement. Je n’avais pas les moyens de tout acheter lors de mon premier départ, mais avec le temps mon sac devient complet. Le plus important au départ est d’avoir un bon sac et de bonnes chaussures. Le reste se greffera avec le temps.