Chez les nomades

le jour où j’ai été chez les nomades

 

Mars 2016, Mongolie.

Mon épopée sibérienne vient de prendre fin et mon voyage se poursuit en Mongolie dans l’espoir de réaliser un rêve : passer quelques jours chez une famille de nomades. Je suis à Oulan-Bator et les températures frôlent les -25 degrés, l’air est chargé de pollution, la ville grise, morose. Depuis mon arrivée, je suis hébergée par Viviane, une expatriée que j’ai contactée via Couchsurfing. Elle aussi voyage, longuement, lentement, une année par pays pour exercer son métier de professeur de français. Son contact me fait du bien et sa présence m’apaise. Il faut dire que mon voyage en Russie m’a un peu déstabilisée. Viviane, c’est un cadeau de la vie. Tout chez elle appelle à la douceur et à l’intelligence. Elle a su me guider et m’apprendre à aimer cette ville un brin rustre.

Dans l’idée, j’aurais voulu partir à l’aventure en auto-stop ou en bus, et sortir des sentiers battus par mes propres moyens. Mais il faut que je me rende à l’évidence : je n’ai ni les connaissances, ni l’équipement, ni même l’expérience nécessaires pour partir seule dans la steppe. Ces températures ne me laissent aucune marge d’erreur et le risque me paraît énorme. Durant plusieurs jours, je fouille donc internet à la recherche d’un plan pour partir dans la steppe. Je ne sais pas comment m’y prendre : je consulte Google, les forums de voyageurs, le site de l’office du tourisme. Sans grand succès.

Un jour où j’étais au supermarché, j’ai rencontré un Norvégien au rayon poissonnerie. Je doutais de la qualité des poissons surgelés et lui ai demandé son avis, il me paraissait d’une couleur étrange (le maquereau, pas le Norvégien). Après cinq minutes à parlementer sur la gastronomie mongole, il m’a demandé ce qui m’amenait à Oulan-Bator. Je lui ai raconté mes voyages, mon amour pour son pays, mes difficultés actuelles. Lui s’est enflammé en me racontant la famille de nomade dans laquelle il avait vécu plusieurs semaines. Il m’a donné le contact d’un monsieur, qui me donna celui d’un autre, et j’ai fini par rencontrer Mejet.

Lui et sa femme Bilge ont créé une petite agence touristique où ils proposent leur aide aux voyageurs. Je leur ai parlé de mon projet et ils m’ont proposé de partir chez un cousin de Mejet, qui habitait à quelques heures de là. Il avait besoin de quelqu’un pour lui apporter deux grandes caisses de lait en poudre pour les animaux. En échange de ce service, il faisait en sorte d’organiser ma venue dans sa famille. La veille de mon départ, Mejet m’a accueillie chez lui pour me briefer. Il ne parlait pas français, et mon anglais était encore approximatif à l’époque, mais j’ai compris les points principaux : les règles à respecter dans la yourte, les toilettes à cent mètres et la douche inexistante, les risques inhérents à la neige, les tiques, la longue route pour rejoindre leur lieu de vie. Pas de nom de ville, de plan ou de photo de la famille. Je n’avais que très peu d’information sur ce qui m’attendait.

Le matin du départ, Bilge m’a conduite à la station de bus Dragon Fly, à l’autre bout d’Oulan-Bator. Elle m’a aidé à acheter mes billets, à trimballer les caisses de lait, à monter dans le bon bus. Son soutien m’a été essentiel, car ici plus personne ne parle anglais. J’ai grimpé dans le véhicule bondé et me suis installé derrière, reflexe de mon adolescence où, allez savoir pourquoi, pour être cool il fallait s’assoir à l’arrière. Je profite de cet article pour vous confier que c’est de l’arnaque : les routes escarpées malmènent l’arrière du bus et j’avais tout sauf l’air cool.

J’étais la seule occidentale du voyage et ma pâleur surprenait. Les Mongols comme moi-même, pour tout vous dire. Je n’avais pas vu le soleil depuis près de six mois et je sortais de complications médicales qui m’avaient beaucoup affaiblie. Une petite fille s’est assise à côté de moi, sur les genoux de sa mère. Elle me touchait le visage, amusée, étonnée, elle jouait avec mes cheveux. Moi, je n’avais toujours pas d’idée d’où ce bus allait me conduire. J’essayais de me rassurer en me disant que Mejet avait l’air sérieux, que tout allait bien se passer. Mais la vérité, c’est que je n’en savais rien.

En une heure, nous avions quitté la ville et je découvrais déjà la steppe, l’immensité, les couleurs. Sur le bas-côté, des cavaliers et des femmes en costumes traditionnels. Mes paupières s’écarquillaient et je me disais : mon dieu, je suis en Mongolie. Après deux heures et demi, le car s’arrête au milieu de la route. Des gens se lèvent, je stresse un peu. J’en déduis rationnellement une pause pipi et je sors en même temps que la moitié du bus. Il était temps ! Sauf qu’il n’y avait pas de toilettes. Ni de mur. Ni de cabane en bois. Ni même un trou. Juste la steppe. Plate, infinie, sans monts, sans vallons. À dix mètres de moi, une carcasse de cheval mort. Quel drôle d’endroit pour s’arrêter. Les hommes urinent debout, les femmes s’accroupissent au bord de la route, leur longue robe les protégeant des regards. Ma veste North Face n’a définitivement pas été conçue pour les toilettes mongoles. Pas le choix. Je m’accroupis, expose mes fesses plus blanches que celles d’un laitier lapon, et fais mon affaire. J’entends des rires un peu idiots derrière moi, mais j’essaye de rester impassible. J’en ai vu d’autres. Pas eux, apparemment : lorsque je me retourne, je fais face à des smartphones immortalisant ce moment singulier de ma vie. On se croirait dans un film de merde (l’élégance du jeu de mots, c’est cadeau) ! Je me console en me disant que l’assassinat de ma pudeur a été filmé, ce qui facilitera sans doute l’enquête.

Dans le bus, je somnole jusqu’au prochain arrêt, deux heures plus tard. Je suis empruntée, mais je me convaincs que la scène suivante du film n’est pas au programme. Le chauffeur me fait de grands gestes, j’embarque mon sac et sors à la hâte. J’essaye de savoir si nous sommes arrivés, personne ne me comprend. Un homme me montre une petite cabane, alors je m’en approche. Pause déjeuner. Je m’assois sur un banc et, très vite, la salle se remplit. Une dame m’apporte une carte écrite en Mongol où trois menus sont proposés. Je commande le mien au hasard, en jouant à « plouf plouf ce sera toi… » avec le doigt. Elle me fait un signe avec sa bouche, je crois qu’elle mime un bol, je réponds donc oui. Je réponds toujours oui quand je ne sais pas. Elle m’emmène un verre en terre glaise, avec un liquide blanchâtre à l’intérieur. Je le bois et manque de tout recracher. Je crois que c’est du lait. Enfin, que ça a déjà été du lait. Dans un autre vie ? Pitié, faites que ce soit du lait ! Cinq minutes après, la serveuse revient avec un plat, une salade de carotte et des raviolis. C’est excellent. Longue vie au plouf plouf ! Durant le repas, ma table est la seule à rester désespérément vide. Les regards que l’on me lance m’intimident, me font hésiter entre la peur et la tristesse. J’ai l’impression d’être ce gamin que personne ne prend jamais dans son équipe à la gym, mais à l’heure de la cantine. Je me dépêche de finir mon repas et remonte dans le bus, je crois que je pleure un peu.

Je n’ai aucune idée de la durée totale du trajet. Pour faire simple, je l’estimerais à une semaine en vie de chat. Le bus s’arrête au terminal d’une ville, dont j’ignore encore aujourd’hui le nom car les panneaux sont écrits en Mongol. Nous sortons du véhicule, et là, une dizaine d’hommes à la gesticulation animée se précipitent autour de nous. Autour de moi, plus précisément. Ils essayent de me vendre des nuits dans leurs ghesthouse, des tours à cheval, des objets en tous genre. J’imagine qu’ils ne lisent pas mon blog. Je garde donc mon sang froid, moi qui suis de la race des pigeons. J’ai du mal à comprendre qu’il y ait autant de gens dans ce lieu désert qui ressemble plus à une cahute abandonnée qu’à une station de bus. Je réponds que je sais où je vais dormir, que je n’ai besoin de rien. Ils me demandent si je suis la seule blanche du bus, en touchant ma peau pour insister sur sa couleur. Je me mets à bouillonner. Je ne supporte pas qu’un inconnu se tienne si près de moi, encore moins qu’il me touche. En Europe, je lui aurais mis une droite, j’aurais hurlé, j’aurais déclenché un scandale. Un peu comme quand j’avais deux ans et que mes parents ont eu le malheur de m’assoir de force sur les genoux du Père Noël.

Mon malaise doit être palpable, car une autre passagère s’approche de moi et me parle très doucement. Je ne comprends pas ses mots, mais elle dégage beaucoup de tendresse, je crois qu’elle essaye de me rassurer. Ça marche plutôt bien. Elle m’accompagne à l’arrière du bus et m’aide à sortir les caisses. Une fois que j’ai tout, je me pose dans un coin et me prépare à une longue attente. Et là, je me rends compte de l’absurdité de la situation, d’autant que l’idée de m’avait pas effleurée avant : je n’ai aucune idée de qui va venir me chercher ! Aucune, mais aucune. Je n’ai pas de nom, pas d’heure, pas de confirmation, je n’ai rien. Est-ce qu’on sait au moins que j’arrive ? J’ai soudainement la sensation que mon monde s’écroule.

Pour la première fois depuis longtemps, j’ai peur. Profondément. Je me sens curieusement en danger, persuadée que je vais pourrir sur place durant des semaines. C’est certain, mon cadavre gira dans la steppe et les autobus s’arrêteront à côté de moi pour la pause pipi. Je me maudits d’organiser mes voyages avec l’approximation d’une miss météo. C’est vrai que le fignolage n’a jamais été mon fort, mais quand même ! Comment ai-je pu oublier ce détail ! Mon dieu, mais quelle voyageuse en carton ! Je suis Bob l’éponge à qui l’on aurait flanqué un sac sur le dos. J’attends un instant et je panique complètement, tellement que je me retrouve incapable de bouger. Un bug.

Une fois encore, j’attendais que le hasard me sauve les fesses. Une fois encore, j’ai beaucoup de chance. J’entends ‘’Sarah, Sarah’’, et je vois un homme venir dans ma direction, le pas pressé. Il me parle en Mongol, mais je suis toujours sous le choc, incapable de lui dire que je ne le comprends pas. Il attrape mon sac, me tire jusqu’à son 4X4. Il est habillé en orange et n’a pas de cheveux. C’est un moine. Un lama, pour être exacte. Comme le Dalaï-Lama, mais en moins gradé. Il agite sa montre sous mon nez, je crois qu’il s’excuse pour le retard. Je n’ai aucune idée du temps qui a passé entre l’arrivée du bus et cette rencontre, c’est sans doute long de s’imaginer pourrir dans la steppe. Peu à peu, je me rassérène. D’abord parce que je ne suis plus égarée dans la station du diable. Ensuite, par ce que mon sauveur est un moine. Un moine ! Enfin, parce que j’ai un petit pensionnaire sur les genoux. Ulemch, une petite tête ronde qui s’est endormie dans mes bras.

Nous roulons encore une heure et j’aperçois deux yourtes de loin, je vois des têtes, des mains qui font coucou. Le père de famille filme mon arrivée avec un smartphone. Qui aurait cru que je retrouverais un smartphone au milieu de nulle part. Au moins, ça me fera des histoires à raconter. D’ailleurs, je suis en train de vous la raconter. Et tenez-vous bien, ils ont aussi une télévision qui beugle des drama coréens sous-titrés en russe. Les soirées télé sont à mourir de rire. Je ne pige rien, mais eux rigolent beaucoup. Souvent de moi, j’imagine. Quoi qu’il en soit, je ressens tout de suite beaucoup d’affection pour ce qu’il y a d’enfantin et de brut chez ces gens. Comme une sorte de sagesse très terre-à-terre. Je me lie très vite à eux, la difficulté à les rejoindre me les rendant d’autant plus chers.

Nous sommes à la fin du mois de mars et, déjà, la neige a fondu. C’est la période des naissances : une centaine de biquettes ont mis bas environ deux fois plus de bébé. Le bruit et l’odeur m’importent peu : ILS-SONT-TELLEMENT-CHOUX !!! Je fais le tour du propriétaire, les deux grandes yourtes logent deux familles, mais j’ai du mal à identifier qui est qui. Exercice périlleux quand on doit se passer de mots. C’est un peu un Cluedo grandeur nature, mais sans chandelier ni Professeur Violet. Ou le jeu des sept familles, sauf que toutes les cartes se ressemblent. Je me sens presque raciste rien que d’avoir osé le penser, mais je vous promets que je fais de mon mieux ! Et puis, je suis l’une d’entre eux de toute façon : la femme de la maison m’a aidée à enfiler une Del, le vêtement traditionnel, pour me protéger des morsures du froid. Et des smartphones durant la pause pipi.

Je me sens donc comme un poisson dans l’eau – enfin, dans le désert, mais l’expression fonctionne moins bien – dans la yourte de gauche, où je vis avec le cousin de Mejet, sa femme et Ulemch. Quand le soleil se couche, nous prenons notre premier repas tous les quatre : du riz bouilli et de la viande. Chaque jour, le plat se compose de trois aliments : viande, riz et farine, cuisinés de manières plus ou moins séduisantes. Il n’y a aucune épice, pas même de sel, ni de produit frais. J’ai apporté trois kilos de fruits avec moi : ils ont été mangés en une demi-seconde. Je vous jure que j’ai chronométré. Une fois, j’ai trouvé un oignon, j’ai croqué dedans à pleines dents, sans hésitation, les larmes aux yeux, sous le regard stupéfait de mes hôtes. C’était tellement bon que j’ai failli en pleurer. Ou peut-être que c’était juste à cause de l’oignon. En tout cas, je continue d’être émue à chaque fois que je vois un oignon cru.

Il y aurait tellement à dire sur la semaine que j’ai passée au sein de cette famille. Les barrières de la langue ont parfois été difficiles à gérer, mais en les observant et en reproduisant leurs gestes, j’apportais ma contribution. Je me levais à cinq heure avec eux, ramassais les bouses de vache pour les faire sécher, je les aidais ensuite avec les animaux. Il fallait chanter des « popopopopopopooooo » pour que les vaches acceptent d’allaiter leurs bébés. Je le faisais sur un faux rythme hip-hop, mes hôtes mourraient de rire à chacune de mes improvisations. J’étais impressionnée, car même pliés en deux, ils menaient toujours leur élevage avec beaucoup d’adresse et dans le respect des traditions.

L’après-midi, je partais seule à cheval. Durant des heures, je vagabondais dans la steppe. Je savourais, je rêvais. Souvent, je n’allais nulle part. Je n’avais aucune chance de me tromper de route, encore moins d’en trouver une.  C’est la première fois que je grimpais seule sur cet animal, qui, d’aussi loin que je rappelle, m’a toujours fait un peu peur. En fait, je n’ai jamais aimé les chevaux. Souvent, les gens qui les aiment m’ennuient. Genre les blondes. Ou Guillaume Canet.

Je crois que les paysages mongols m’ont marquée à tout jamais. La steppe et sa mélancolie, ses dégradés infinis de pastel, ses paysages inquiétants. Le soir, j’avais le sentiment mièvre que le soleil se couchait juste pour moi. On aurait dit que les couleurs du ciel venaient d’une autre planète. J’avoue que je n’ai jamais vu de coucher de soleil sur une autre planète, mais comme vous non plus, je peux vous le raconter sans sourciller. De toute façon, je suis sûre que ça y ressemble. C’était exceptionnel, une sublime apocalypse, devant laquelle je me retenais immanquablement de pleurer. La nuit montait très vite, et me contenter de dire que « je voyais les étoiles » serait un euphémisme. En Mongolie, on ne voit pas les étoiles, on vit dedans. La galaxie complète s’ouvre devant nous. L’infini. L’absolu. L’immensité. C’est le mot qui définit le mieux la vie des steppes : l’immensité.

Nos nuits étaient chauffées à la bouse de vache séchée. Plutôt efficace, mais le feu s’éteignait vers deux heures du matin. Je dormais souvent avec Ulemch pour avoir plus chaud. Enfin, il faudrait plutôt dire qu’Ulemch se callait dans mon lit, se blottissait dans mes bras et n’en bougeait plus durant six heures. On passait la nuit recroquevillés en position fœtale, sous un duvet qui ne nous protégeait pas vraiment du froid. Je crois qu’il m’aimait bien. Durant la journée, il volait mes affaires et partait les enterrer dans la steppe – il a d’ailleurs cassé l’une de mes caméras et a rempli mes chaussures de crottin de cheval. Croyez-le ou non, mais je pense encore à lui et il me manque bien plus que ma caméra.  J’ai profondément aimé ces gens, toute étonnée de constater qu’il n’y a pas besoin de connaître la même langue pour ça.

Souvent, on me demande si je n’ai pas des coups de blues à force d’être éloignée de mon pays et de mes proches. Bien sûr, ils me manquent beaucoup, mais ma plus grande désolation ne vient pas de là. J’ai surtout de la peine lorsque je me dis que chacune de mes aventures est unique et ne pourra jamais plus se répéter. Évidemment, je pourrais y retourner. Ce n’est pas loin : cinq jours de train, quelques heures de bus et une de 4×4. Mais plus jamais je ne poserai mon premier regard sur ce pays. Plus jamais Ulemch n’aura trois ans. Je suis souvent attristée de me sentir comme éparpillée aux quatre coins du monde. J’ai passé les vingt premières années de ma vie en ne me sentant à ma place nulle part, aujourd’hui je l’ai trouvée à plusieurs endroits. J’ai la vie d’une voyageuse. Durant mes longues nuits de mélancolie, je me demande parfois quel est le pire.[/vc_column_text][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=G_O4SStGZ_U » el_width= »70″ align= »center » title= »la Vidéo du séjour »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][ale_alert style= »grey »]  Si l’expérience vous intéresse, je vais vous faire gagner du temps. Voici le contact de Mejet mejet69@yahoo.com (oui, c’est bien le nom de sa boîte mail professionnelle) et les quelques règles que j’ai observées durant mon séjour : si la porte est fermée, ne frappez pas avant d’entrer, ne marchez JAMAIS sur le palier de la porte, ne tendez jamais vos pieds en direction de quelqu’un, du feu, ou de l’autel. Restez en tailleur. Le tailleur c’est bien. Ne jetez jamais de déchet dans le feu. Et ne refusez jamais ce que l’on vous tend. Si c’est de l’alcool et que vous n’en buvez pas, trempez vos lèvres et attendez un peu, puis passez à votre voisin (miam les boutons de fièvre !) Pensez aussi à ramener un cadeau pratique à vos hôtes genre briquet, bougies, aiguilles et fil à coudre, vêtements que vous ne mettez plus, stylos… Les fruits et légumes peuvent être une idée. Gardez à l’esprit l’histoire du ‘’riz, farine, viande’’. Ramenez de quoi rassurer votre addiction pour le sucre, le café, le chocolat. – Et oui, aussi, bonne chance.